Au moment ou le métier de parents semble plus difficile que jamais, les découvertes sur le cerveau ouvrent de nouvelles pistes.
Avec les bébés, comme les ados, elles montent que, sans renoncer à l’autorité, une éducation bienveillante favorise une relation de confiance et une parentalité positive…
En une dizaine d’années, les scientifiques sont parvenus à expliquer de quelle manière les neurones se développent et se connectent entre eux durant l’enfance, en fonction de la qualité des relations entretenues avec l’entourage.
Des travaux menés dans le monde entier, médecins, psychologues et pédagogues s’en emparent pour donner de nouvelles clefs aux parents et rendre les enfants plus heureux… et donc plus aptes à une vie harmonieuse.
En France, les pédiatres qui appliquent « la parentalité positive » (Catherine Gueguen, ou la psychothérapeutes Isabelle Filliozat) insistent sur la nécessité, pour les parents, de bannir les menaces et les humiliations. Ces procédés endommageraient le cerveau de l’enfant, compromettant aussi bien ses apprentissages que sa sociabilité.
La pratique s’avère hardue dans notre pays où la fessée est casiment un héritage culturel !
La pensée originelle s’est développée dans les années 70, avec la théorie de l’attachement.
La sécurité affective faisant partie des besoins primaires du petit homme, aussi essentiels à sa survie que la chaleur et la nourriture.
Cette théorie clôt un vieux débat : si je prends mon bébé dans les bras chaque fois qu’il le réclame, va-t-il devenir capricieux ? En réalité, c’est l’effet inverse qui se produit .
Rassuré par la relation de confiance nouée, le bébé ose peu à peu s’éloigner pour explorer son environnement. Processus que les scientifiques savent désormais décrire à l’échelle des neurones.
Les geste de tendresse déclenchent chez l’enfant la production d’ocytocine, l’hormone du bien-être, qui permet un développement optimal des fonctions cérébrales.
Une relation bienveillante, empathique, soutenante permet au cerveau, très fragile, d’évoluer de façon optimale.
Les liens affectifs influencent les capacités de mémoire, d’apprentissage, de réflexion, mais aussi les capacités relationnelles, les émotions, les sentiments.
Résumé d’un article du Point qui m’a passionnée !
Soyons tendre chers amis ! Tendre avec nous-même parfois, avec nos enfants tous les jours, avec notre entourage le plus souvent qu’il soit permis.